Victor Hugo
« À Soissons, j’ai visité les belles ruines de Saint-Jean […] Tu ne peux t’imaginer la beauté de la vallée de Soissons quand on monte la côte vers Coucy, je l’ai montée à reculons tant c’était beau. Les deux flèches à jour de Saint-Jean, la cathédrale, la ville pleine de vieilles tours et de pignons taillés, de superbes horizons verts et bleus, une charmante rivière qui se noue et se dénoue à tous les angles du paysage, juge ! Je t’aurais bien voulue là, mon pauvre ange, mais j’aurais plaint tes pauvres pieds obligés de faire quatre lieues de montagnes dans les cailloux jusqu’à Coucy. »